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Quel est l'âge de bébé ? 17 mois
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Votre tout-petit pousse à vue d’œil. Ses repas eux aussi évoluent. Vous allez l’initier en douceur à de nouveaux goûts, ceux des légumes, des fruits et des céréales infantiles. L’introduction de ces nouveaux aliments solides, autres que le lait maternel, est l’étape que l’on appelle la diversification alimentaire.
Jusqu’aux 6 mois de votre enfant, votre lait lui offre les nutriments essentiels pour couvrir ses besoins nutritionnels spécifiques et lui permettre de bien grandir. En plus, des composés immunitaires comme vos anticorps passent dans votre lait, et le protègent de certaines maladies.
À 4/6 mois, le lait maternel reste donc son aliment principal. Cependant, si votre bébé est prêt et avec l’accord de votre médecin, vous pouvez commencer à lui proposer d’autres aliments : légumes, fruits et céréales infantiles. Ainsi il découvrira de nouveaux goûts et textures tout en douceur.
De 4/6 à 15/18 mois, votre tout-petit a l’âme d’un explorateur. Il découvre le monde avec enthousiasme à travers différentes expériences sensorielles. C’est le moment propice pour goûter le plus de saveurs possibles, découvrir de nouvelles textures et adopter de bonnes habitudes alimentaires. Il faut profiter de cette fenêtre d’opportunité concernant les goûts des aliments, avant que votre enfant devienne sélectif (vers 18 mois/2 ans).
OUI ! Même si la diversification débute, continuez l’allaitement. Le lait maternel reste l’aliment de base du régime alimentaire de Bébé. La quantité de l’apport lacté tendra à diminuer progressivement avec l’apport de nouveaux aliments. Par ailleurs, l’allaitement est un plus pour la diversification. En effet, quand vous allaitez, les saveurs de ce que vous mangez peuvent parfumer votre lait !
Pourquoi la diversification alimentaire est-elle si importante ? Parce que son enjeu est grand et que sa mise en route n’est pas toujours évidente. L’enfant effectue une multitude de découvertes : la cuillère, les goûts, les textures, les couleurs, les odeurs, les sensations de chaud/froid. Cette aventure sensorielle est importante, car elle offre à bébé une grande variété de saveurs et de textures dès le début de la diversification. Elle serait la meilleure façon de l’aider à apprécier une grande variété d’aliments quand il grandira.
La diversification débute à 4/6 mois. Mais, dans cette fourchette de temps, chaque bébé commencera à son rythme. Une chose est sûre pour sa première purée : rien ne sert de courir, il faut partir à point.
Bébé vous fait signe à sa façon: il sait tenir sa tête, s’asseoir avec un support et il porte des objets à sa bouche ? Vous pouvez alors interroger votre médecin pour savoir si vous pouvez démarrer la diversification alimentaire.
Les pédiatres recommandent de démarrer la diversification entre 4 et 6 mois (jamais avant la fin du 4e mois révolu). Cependant, chaque enfant est unique, il n’y a pas de règle précise. D’après Marc Bellaiche, « en fonction des nourrissons, des familles, des habitudes alimentaires, du rang dans la fratrie, les variations sont très importantes ». Alors, pour savoir si votre bébé est prêt, demandez conseil à votre médecin.
Choisissez un jour où vous et votre conjoint(e) êtes disponibles pour accorder toute l’attention nécessaire à votre bébé. Karine Garcette, gastro-pédiatre, conseille : « Il faut que l’enfant soit assis correctement, dans une ambiance sereine et que l’un des parents soit disponible pour lui. » On préfèrera l’heure du déjeuner, avant sa tétée quand la faim est à son comble, ou en fin de repas si Bébé est mieux disposé une fois rassasié.
La première fois, proposez une petite quantité d’aliment et, à chaque nouvelle présentation de l’aliment, augmentez progressivement ces quantités.
On y va tout en douceur, mais sans interruption. La régularité est importante. «Au même titre que la lecture, la diversification est un apprentissage, l’enfant a donc besoin de stimulations. A force de manger, il s’habitue et aime ce qui lui est proposé », souligne Karine Garcette, gastro-pédiatre.
On commence par les légumes, afin de favoriser leur acceptation. Au bout de 15 jours environ de diversification, il est possible de proposer des fruits, puis des céréales infantiles.
Un légume à la fois, qu’on varie tous les jours, afin que le tout-petit puisse bien identifier son odeur, sa couleur, son goût et sa texture. Et on n’oublie pas d’alterner, c’est-à-dire de proposer à nouveau au bout de quelques jours les légumes déjà goûtés. Même principe quand on passe aux fruits.
Pour commencer, on privilégie les légumes tels que la carotte, l’épinard, le haricot vert, le potiron, l’artichaut, le blanc de poireau, le petit pois. L’essentiel est qu’ils soient bien cuits et que la texture soit très lisse au début.
Côté fruits : la pomme, la poire, la banane, le coing, la pêche, l’abricot…. Toujours cuits et mixés en purée bien lisse pour débuter.
Vous vous posez des questions sur les allergies ? Comme le souligne Karine Garcette, gastro-pédiatre : « Même dans une famille avec un terrain atopique, l’enfant peut goûter à tous les légumes et les fruits. »
Gluten et céréales, pourquoi en parle-t-on ? Le gluten est une protéine végétale, présente dans certaines céréales comme le blé et ses dérivés, l’orge, le seigle. Certaines personnes sont intolérantes, ce qui peut par exemple leur provoquer des diarrhées, des ballonnements… C’est pourquoi il est recommandé de débuter la diversification alimentaire avec des céréales infantiles sans gluten, à base de riz, par exemple, avant de proposer celles à base de blé. Mais la règle d’or reste identique : toujours de petites quantités la première fois, puis, à chaque nouvelle présentation, on augmente progressivement ces quantités jusqu’à atteindre les doses recommandées sur les emballages.
Si votre enfant est intolérant à un aliment/ingrédient ou présente une allergie, la transparence de l’étiquetage des produits pour bébés vous aidera de façon simple à sélectionner les aliments qu’il peut manger. En effet, chaque étiquette présente la liste complète des ingrédients, avec une mise en avant des allergènes majeurs*. En revanche, il faudra lire systématiquement la liste des ingrédients, même si vous avez l’habitude de lui donner le produit depuis plusieurs mois, car les recettes peuvent changer.
*Conformément à la réglementation
On en identifie 14 principaux : céréales à gluten (blé, seigle, orge, avoine…), crustacés, poissons, œuf, arachides, soja, lait (y compris lactose), fruits à coque, céleri, moutarde, graines de sésame, anhydride sulfureux et sulfites, lupin et mollusques.
Une purée maison en 20 minutes chrono, c’est possible ! On choisit un légume bio ou du jardin, comme la carotte, l’épinard, le haricot vert ou le potiron. On le propose SEUL : votre petit loup pourra ainsi identifier son goût et lui associer une couleur et une odeur. Puis on y ajoute un bout de pomme de terre, faible en goût et super pour lisser la purée. Ensuite, toujours bien laver, éplucher et épépiner le légume et le bout de pomme de terre. Les cuire environ 15 à 20 minutes à la vapeur. Les mixer en purée extra-lisse. C’est prêt !
Pour entamer la diversification, vers 4/6 mois et sur les conseils de votre médecin, on propose 1 à 2 cuillères. Pas besoin de plus. Il ne s’agit pas encore d’un vrai repas, mais d’une exploration des goûts. Vous augmenterez au fur et à mesure les quantités pour combler les besoins croissants de votre petit bout.
La cuillère va devenir votre alliée du repas, alors n’hésitez pas à la rendre sympathique : faites l’avion, laissez votre enfant jouer avec. Pour faciliter la prise en main et en bouche, choisissez la plus adaptée possible à votre tout-petit. « Plus l’enfant est jeune, plus la cuillère doit être petite », précise Karine Garcette, gastro-pédiatre. Idéalement, elle est en plastique, souple et sans effet de chaud-froid pour ses gencives sensibles. Et en couleur, c’est plus rigolo !
Si l’introduction de la cuillère dans la bouche est trop difficile pour votre petit gastronome, Karine Garcette, gastro-pédiatre, recommande les doigts ! « Il ne faut pas hésiter à déposer de la purée sur les lèvres et le bout de la langue des tout-petits ». Eh oui, certains bébés vont trouver que goûts et textures, ça fait assez de changements comme ça. La cuillère, ce sera pour un peu plus tard, en attendant l’utilisation des doigts facilite ces étapes.
D’après Karine Garcette, gastro-pédiatre, « la grimace ne signifie pas qu’il n’aime pas, c’est plus un signe de découverte, de surprise ». La grimace dure pendant 2 ou 3 cuillères, le temps de découvrir, puis, une fois que votre enfant aura bien perçu le goût, il ouvrira grand sa bouche. En revanche s’il a un haut-le-cœur, on s’arrête : « il ne faut jamais forcer ».
Pas d’inquiétude s’il refuse un nouvel aliment : au repas suivant, on en choisit un autre. Puis on retente notre chance un autre jour avec le légume boudé. Il faut essayer de proposer au moins 8 fois un aliment avant de considérer que Bébé ne l’aime pas. Au-delà, si le refus se maintient, il y a peu de chance que votre enfant l’accepte. Et n’oubliez pas que chaque enfant évolue à son rythme !
Toucher la nourriture, quel plaisir ! C’est aussi un sens très important pour votre bébé. Karine Garcette, gastro-pédiatre, recommande de le laisser mettre ses mains dans son assiette : « Évitez de lui dire “c’est sale” dès qu’il touche la nourriture avec ses mains, et ne lui essuyez pas la bouche tout le temps. » On le laisse toucher la cuillère, l’attraper, même s’il ne la porte pas à la bouche ou qu’elle est vide. Votre bébé apprivoise l’environnement de ses nouveaux repas peu à peu.
Jusqu’ici, Bébé était habitué au lait maternel liquide. Passer à la nourriture solide est un grand changement pour lui. C’est pourquoi ses premières purées doivent être bien lisses et onctueuses, sans sensation granuleuse, car tous les mécanismes physiologiques ne se sont pas encore mis en place. Ainsi, votre petit gourmand acceptera plus facilement ses premières cuillérées.
Pour rendre les purées plus douces et plus lisses, ajoutez un petit morceau de pomme de terre avec le légume. Pour les purées de fruits, un morceau de banane ou de pomme se marie très bien.
Bébé a besoin de maîtriser une texture pour en tester une nouvelle, évitez donc de les mélanger dans un même plat. Certaines sont d’ailleurs plus faciles à mettre en bouche et à intégrer (textures sèches et lisses comme le biscuit* par exemple) que d’autres (textures collantes avec moins de goût comme la gelée).
*Voir nos recommandations inscrites sur nos emballages pour savoir si votre enfant est prêt à manger un blédiscuit Mon 1er boudoir.
La vue est aussi essentielle dans l’apprentissage de l’alimentation. « Il faut que ce soit joli à voir, changer d’aliments tous les jours, et jouer sur les couleurs » explique Karine Garcette, gastro-pédiatre. Créer un environnement agréable participe aussi au succès de la diversification.
Jusqu’à 3 ans, les bébés ont une croissance exceptionnelle. Cela réclame des besoins nutritionnels spécifiques hors norme. Par exemple, si on compare les besoins des bébés à 5 mois (6,5 kilogrammes environ) à nos besoins d’adultes (70 kilogrammes environ), les bébés ont besoin de :
8 fois + de fer que nous (en rapport du poids corporel)
5 fois + de calcium que nous (en rapport du poids corporel)
17 fois – de sel que nous
Près de 4 fois – de sucres ajoutés
6 fois – de protéines
Ces différences par rapport à l’adulte viennent notamment du fait que son système digestif, ses reins et son système immunitaire sont encore en développement.
Compte tenu de tous ces besoins spécifiques, il est crucial que les aliments infantiles répondent à une réglementation stricte.
Chaque recette infantile est étudiée pour respecter l’organisme des tout-petits et contient les justes doses de sel, de sucre, de protéines, mais aussi de calcium, de fer ou encore de vitamine C.
OUI ! Les réglementations spécifiques des aliments infantiles assurent aux papas et aux mamans qu’avec son petit pot spécialement dédié à son âge, un bébé bénéficie de tout ce qui est bon et indispensable pour bien grandir. Pendant la fabrication d’un petit pot, les recettes sont soumises à des centaines de contrôles qualité. Dosage spécifique des ingrédients, teneur en résidus de pesticides, étiquetages précis sont autant de critères très surveillés.
Dans les premiers petits pots Blédina, comme dans tous les petits pots pour bébé, la teneur en pesticides est quasi nulle, soit environ l’équivalent d’une goutte d’eau dans deux piscines olympiques !
Encore OUI ! Tous les laits de suite respectent une réglementation européenne très stricte en termes de qualité et de sécurité. Ils contiennent notamment les justes quantités de fer, d’acides gras essentiels (AGE) et de vitamines. Et surtout, ils répondent aux besoins spécifiques des tout-petits.
En effet, le lait de vache n’est pas encore totalement adapté aux nourrissons et enfants en bas âge : trop riche en protéines et en sodium, il est par ailleurs trop pauvre en fer et en acides gras essentiels. Il est conseillé d’attendre les 3 ans d’un enfant avant de lui en donner. Quant aux laits de chèvre, de brebis ou d’ânesse, ils ne sont pas recommandés par le Plan National Nutrition Santé (PNNS). En effet, ces laits ne sont pas adaptés aux besoins des tout-petits, voire dangereux. Mais pour ceux qui le souhaitent, il existe des laits infantiles au lait de chèvre.