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Quel est l'âge de bébé ? 17 mois
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Le moment de varier l’alimentation de votre bébé et de lui proposer autre chose que son lait habituel (maternel ou infantile) est arrivé et vous vous demandez comment se passe l’introduction de la viande, de l’œuf et surtout du poisson dans ses repas… D’ailleurs, à quel âge introduire son 1er plat avec du saumon à votre enfant ? Quels poissons choisir pour un bébé lors de la diversification alimentaire ? Faut-il éviter certaines espèces de poissons pour les repas des enfants ? Quels sont les intérêts du poisson pour un tout-petit ? Comment cuisiner ces aliments pour un bébé ? A quelle fréquence donner du poisson pour avoir de bonnes habitudes alimentaires ? Que des questions que vous avez raison de vous poser ! Alors, voici quelques informations pour que votre petit gourmet apprécie le poisson avec plaisir !
Que l’on aime ou pas le poisson, il est important en tant que parents de faire découvrir cette famille d’aliments à son bébé lors de la diversification alimentaire, quand on commence à lui donner autre chose que son lait habituel lors des repas (comme par exemple des purées de légumes puis de fruits). Une fois passée cette phase de découverte, l’idéal est de faire en sorte que son alimentation lui en apporte 2 fois par semaine. Et cela toute la vie (vous avez bien lu, vous aussi, vous devriez consommer cette famille d’aliments 2 fois/semaine) ! Pourquoi ? Parce que le poisson est un aliment important et utile pour notre santé, quel que soit notre âge (et qu’il existe une multitude de recettes pour le consommer avec plaisir).
Côté composition, il est, comme la viande et les œufs, une source de protéines animales. Il sera donc proposé en alternance avec la viande et les œufs. Mais il contient également :
Au moment de la diversification alimentaire, c’est généralement une fois que les principaux légumes puis fruits ont été introduits dans l’alimentation de votre enfant qu’il est possible de proposer à votre enfant des recettes avec du poisson (mais aussi la viande et l’œuf), donc en moyenne vers l’âge de 6 mois.
Si vous vous inquiétiez d’une éventuelle réaction d’allergique, sachez qu’effectivement le poisson et les crustacés figurent sur la liste des 14 allergènes majeurs établie par la réglementation européenne. Si des antécédents allergiques existent dans votre famille, prenez le temps d’aborder ce point avec votre pédiatre et de lui demander des conseils avant d’introduire cet aliment dans les repas de votre bébé. Cependant, il est actuellement recommandé de diversifier l’alimentation d’un enfant dont les parents seraient allergiques sur avis du médecin, au même âge (entre 4 et 6 mois) et de la même façon que pour un enfant dont les parents ne le seraient pas. Puis d’observer s’il présente ou pas des signes d’allergie pour rectifier (selon avis médical) son alimentation.
Pour introduire le poisson (la viande ou les œufs) au moment de la diversification alimentaire, choisissez de préférence le déjeuner comme repas.
Préparez-lui un morceau de poisson qui sera parfaitement cuit à cœur. En effet, il est important à son âge d’éviter dans son alimentation les poissons crus, fumés ou qui ne seraient pas assez cuits.
Veillez également à choisir un morceau qui soit sans arêtes ou prenez le temps, avant la cuisson de bien retirer toutes les arêtes qu’il contiendrait.
Une fois cuit, adaptez la texture du poisson aux capacités de mastication de votre enfant. Pour que la découverte se fasse en douceur, vous pouvez éventuellement mélanger ses quelques cuillères à café de poisson avec la purée de légumes prévue au repas de ce jour-là. Puis petit à petit, n’hésitez pas à lui servir des recettes dans lesquelles le poisson sera d’un côté et les légumes de l’autre. En fonction de son appétit, complétez son déjeuner avec un laitage spécifique et/ou un fruit.
Bien que les quantités de lait (maternel ou infantile) que votre enfant consomme diminuent petit à petit (veillez à conserver le lait maternel ou 500 ml de lait infantile après l’âge de 6 mois et jusqu’à 3 ans), cela lui apporte tout de même pas mal de protéines. Comme en plus, les besoins en protéines des enfants en bas âges sont très faibles, les quantités de poisson (de viande ou d’œuf) que son alimentation doit lui apporter sont minimes. Ainsi votre enfant a besoin :
De 6 à 12 mois : 10g/jour soit 2 cuillères à café,
De 12 à 24 mois : 20g/jour soit 4 cuillères à café,
De 24 à 36 mois : 30g/jour soit 6 cuillères à café.
D’autre part, il est recommandé de ne proposer qu’une seule fois par jour une portion de protéines animales apportées par le poisson ou la viande ou les œufs. Elle est généralement servie lors du déjeuner.
Afin de profiter de tous les bénéfices de cette famille d’aliments tout en limitant les risques liés à certains contaminants pouvant se trouver dans certains poissons, il est conseillé :
Il existe d’ailleurs des recommandations spécifiques pour les femmes enceintes, les femmes allaitantes et les enfants de moins de 3 ans.
Ainsi, il faut éviter à cet âge des recettes contenant de l’espadon, du marlin, du siki, du requin et la lamproie mais aussi l’anguille, le barbeau, le/la brème, la carpe, le silure.
Il faut limiter les poissons prédateurs sauvages tels que le thon, la lotte (baudroie), le loup (bar), la bonite, l’empereur, le grenadier, le flétan, le brochet, la dorade, la raie, le sabre.
Il est également conseillé d’éviter la consommation de coquillages crus ou peu cuits ainsi que de crustacés décortiqués vendus cuits (cuire soi-même les crustacés).
Les conserves de poissons peuvent être utilisées ponctuellement pour un bébé. Dans ce cas, préférez celles sans sel ajouté et avec la liste d’ingrédients la plus courte possible. Et privilégiez les conserves de maquereaux, harengs ou de sardines et limitez celles de thon (qui se situe au bout de la chaîne alimentaire).
Enfin, si vous souhaitez veiller à la préservation des ressources marines, privilégiez alors les poissons issus de pêche durable.
Avant de le cuisiner, il va falloir le choisir ! Si vous en avez la possibilité, prenez du poisson frais. Si cela n’est pas possible, pas de problème, prenez tout simplement du poisson surgelé (mais nature, non cuisiné). Le poisson étant un aliment fragile, l’idéal comme le précise l’ANSES est de le transporter dans un sac isotherme quand vous faites vos courses.
Une fois arrivé chez vous, placez votre filet de poisson dans la partie la plus froide de votre frigo et pensez à le cuisiner le jour même ou sous 48h maximum s’il est frais. S’il est surgelé et que vous n’allez pas le préparer le jour même, rangez-le dans votre congélateur (4* idéalement). Le jour J, placez-le au frigo pour le faire décongeler et pas à température ambiante.
Le plus important lors de la préparation d’un filet de poisson pour son bébé est de veiller à ce qu’il soit parfaitement cuit à cœur. Pour cela, vous pouvez le cuire à la vapeur ou dans une casserole d’eau ou encore à la poêle mais sans coloration.
Une fois que votre enfant aura goûté et apprécié un filet poisson nature en début de diversification alimentaire, il sera ensuite tout à fait possible d’ajouter lors de sa cuisson, une feuille de laurier, une branche de thym ou de romarin (que vous retirez avec mixage), un peu d’échalote ou encore de citron pour le parfumer et varier les saveurs.
Pour faire découvrir à votre enfant des petits plats à base de poisson, vous pouvez piocher des dizaines d’idées à cuisiner dans notre rubrique de recettes. Il vous suffit de choisir l’âge de votre enfant et de sélectionner “poisson” dans les filtres d’ingrédients. Vous trouverez par exemple :