Filtre par âge ?
Quel est l'âge de bébé ? 17 mois
4mois 36
mois
Mon bébé a 6 mois, comment dois-je diversifier son alimentation ? Quels aliments introduire ? Par quoi commencer ? Quelles quantités lui donner ? Viandes, poissons, œufs, puis-je tout lui proposer ? Et le lait : comment concilier l’allaitement et la diversification alimentaire ? Quel est le menu type d’un bébé de 6 ou 7 mois ? Que faire si mon enfant est constipé ? Autant de questions qui trottent dans la tête de tout parent d’un jeune enfant qui s’apprête à découvrir une multitude de nouvelles saveurs et textures. Suivez le blédiguide, il répond à chacune de ces interrogations, en tenant compte des dernières avancées scientifiques sur le sujet.
Avant tout, sachez qu’il n’y a pas de règle absolue en la matière. Nos enfants ne sont pas des robots, et bien heureusement. À chacun d’avancer à son rythme sur le chemin des découvertes alimentaires, et à chaque parent de le respecter, tout en cherchant à étoffer la palette des plaisirs des papilles.
À 6 mois, beaucoup de bébés ont déjà franchi l’étape de la découverte d’une alimentation non lactée grâce aux premières purées de légumes et de fruits (compotes sans sucres ni sel ajoutés). Ils ont pris progressivement l’habitude de la petite cuillère et de goûts variés.
Si votre tout-petit n’a pas encore fait l’expérience de sa première purée (parce que vous ne le sentiez pas prêt), n’hésitez plus : à l’âge de 6 mois, non seulement il est prêt à découvrir d’autres horizons culinaires que la simple tétée, mais encore l’alimentation lactée ne suffit plus à couvrir ses besoins alimentaires. C’est d’ailleurs une période idéale au cours de laquelle l’enfant fait preuve d’une grande curiosité et est disposé à tout goûter. Profitez- en !
La diversification ne signifie pas l’arrêt du lait maternel ou de suite, bien au contraire. Le lait maternel ou 700 ml de lait de suite demeurent le socle de l’alimentation de bébé, et ils resteront présents dans au moins 3 repas quotidiens (petit déjeuner, goûter et dîner).
Cependant, le lait ne suffit plus à combler tous les besoins nutritionnels du petit enfant.
Pour les bébés qui ont déjà commencé à diversifier leur régime alimentaire par les légumes, les fruits ou les céréales, il est temps de découvrir la viande, le poisson ou l’œuf dur (toujours bien cuit à cœur, lors du déjeuner de midi). Vous pouvez leur proposer de toutes petites quantités de viande, poisson ou œuf dur (les trois devant être cuits à cœur), lors du déjeuner de midi.
Côté viande, vous pouvez tout essayer, en évitant les abats et les charcuteries (à l’exception du jambon cuit découenné, autorisé de temps en temps seulement, car cela reste un aliment très salé et, s’il n’est pas artisanal, qui contient beaucoup de nitrites)
Rayon poisson, alternez poissons maigres (colin, merlan, sole, cabillaud) et poissons gras (maquereau, sardine, saumon). En revanche, pas de poisson pané, la panure étant souvent riche en sel ! Ôtez la peau et faites toujours très attention à enlever toutes les arêtes.
Les œufs doivent être consommés durs uniquement, à cet âge.
De façon générale, viande, poisson et œuf doivent être cuits à cœur, pour éliminer tout risque de bactérie.
Peu, au début, il faut que bébé s’habitue ! À 6 mois, il est recommandé de donner 10 g de viande ou poisson, soit l’équivalent de 2 cuillères à café.
À 6 et 7 mois, il est recommandé de donner un quart d’œuf dur au petit enfant. Émiettez-le dans sa purée de légumes ou son petit pot.
Bébé connaît maintenant le goût de plusieurs légumes. Amusez-vous à faire des associations alimentaires pour le conduire à explorer de nouvelles saveurs. Carottes-cèleri, potiron-cèleri branche, mûres-myrtilles, mangue-vanille, poire-pruneaux… Variez à l’infini ses purées de légumes à midi, voire au dîner, et ses « compotes » (purée de fruits sans sucres ajoutés) au déjeuner, au goûter ou le soir.
Le bébé a besoin de lipides (c’est-à-dire de matières grasses), mais pas n’importe lesquels. Il faut qu’ils soient de qualité. D’où l’importance d’ajouter une huile végétale riche en acides gras essentiels qui vont contribuer à son bon développement (notamment cérébral). Pensez donc à ajouter un filet d’un mélange d’huiles dans ses purées. De temps en temps, vous pouvez également le remplacer par une noisette de beurre.
Ce qui change dans l’alimentation d’un bébé de 6 ou 7 mois
Les nouveautés | Ce qui reste interdit | |
Légumes |
| |
Féculents |
|
|
Fruits |
| |
Viande |
|
|
Poisson |
|
|
Œuf
|
|
|
Matin (petit déjeuner) | Midi (déjeuner) | Goûter | Repas du soir | |
Lait maternel ou lait de suite. Produit laitier adapté | lait maternel ou 210 ml d’eau + 7 mesurettes de Blédilait 2 ou 250 ml de Blédilait 2 liquide +/- 10 g de céréales Blédine | 1 laitage infantile adapté à l’âge, donné à la cuillère (occasionnellement, à la place du fruit) | lait maternel ou 180 ml d’eau + 6 mesurettes de Blédilait 2 ou 200 ml de Blédilait 2 liquide | lait maternel ou 210 ml d’eau + 7 mesurettes de Blédilait 2 ou 250 ml de Blédilait 2 liquide |
Viande/poisson/œuf | 10 g (2 c. à c.) de viande ou de poisson cuits à cœur et mixés ou 1/4 d’œuf dur cuit à cœur | |||
Légumes | Légumes grossièrement mixés avec des féculents | Légumes et éventuellement féculents en purée | ||
Fruits | 100 g de purée de fruits ou 1 fruit cru bien mûr écrasé (à la place du laitage) | 100 g de purée de fruits ou 1 fruit cru bien mûr écrasé | ||
Divers | 1 filet d’un mélange d’huiles | 1 filet d’un mélange d’huiles |
Ce menu est donné à titre indicatif. Il est important de respecter l’appétit de l’enfant.
Progressivement, la capacité de mastication du bébé s’améliore : il maîtrise de mieux en mieux les mouvements de sa langue dans sa bouche, qui lui permettront plus tard d’écraser les petits morceaux fondants contre son palais et ses gencives. Pour l’entraîner, variez les textures : évoluez des purées de légumes et de fruits finement mixées vers un légume ou un fruit écrasé à la fourchette. C’est un pas important vers une alimentation plus texturée et vers les petits morceaux mous qui seront la prochaine étape.
Pour grandir et apprendre, bébé s’inspire de son entourage, et en premier lieu de ses parents et de ses frères et sœurs. Soyez le bon exemple pour lui ! Évitez de grignoter entre les repas, il est important d’être bien calé sur 4 repas quotidiens.
Lorsque vous lui donnez à manger, soyez disponible pour lui et commentez ce qu’il avale. Initiez-le aux bonheurs de la table en faisant de ce moment un épisode joyeux et serein. Indiquez-lui le nom des aliments qui composent la recette, décrivez leur couleur…
Et ne vous arrêtez pas à une éventuelle grimace ! Elle n’exprime peut-être que l’étonnement de votre enfant face à la nouveauté. N’en déduisez pas qu’il n’aime pas. En revanche, si votre bébé refuse explicitement le plat en tournant la tête, n’insistez pas, au risque d’enclencher un conflit et une attitude de blocage. Vous proposerez à nouveau ce plat à un prochain repas. Votre enfant a besoin de temps pour assimiler tant de nouveautés gustatives. Laissez-le flâner sur le chemin des découvertes…
Certains bébés ont un transit intestinal un peu plus paresseux que d’autres et se trouvent facilement constipés. Dans ce cas, la diversification alimentaire est une bonne réponse aux petits tracas de bébé.
Choisissez les fruits et légumes riches en fibres, qui accélèrent le transit. Et n’oubliez pas d’ajouter un peu de matière grasse dans vos préparations (1 filet d’un mélange d’huiles végétales).
En revanche, ne proposez pas trop de viande, de poisson ou d’œuf à un bébé constipé.
L’absorption de liquide a l’avantage de faire gonfler les selles. N’hésitez donc pas à proposer à bébé des biberons d’eau plus souvent qu’à l’accoutumée.
De petits cercles autour du nombril, dans le sens des aiguilles d’une montre, réveilleront ses intestins paresseux et calmeront ses éventuelles coliques. En cas de crises de pleurs, installez bébé sur le dos et massez-le légèrement (mais à distance des repas ou de la tétée).
Pour faciliter la digestion de votre tout-petit, habillez-le de vêtements qui ne le compriment pas au niveau du ventre. Vous pouvez également serrer ses couches un peu moins qu’à l’accoutumée. Reste à opérer un savant dosage entre le risque de débordement de couche et la compression du ventre…
À 6 ou 7 mois, un bébé n’est pas encore en mesure de faire de la « gym », mais n’hésitez pas à l’installer sur son tapis de jeu, sur le dos, afin qu’il soit libre pour gigoter et bouger ses jambes, notamment. Cela mobilisera ses abdominaux et activera le processus du transit.