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Le petit loup s’assoit désormais à table sur sa chaise haute, mange seul, presque toujours proprement. Dorénavant, son caractère s’affirme et parfois, il refuse de manger.
Il aime nous répondre « non » d’un ton assuré ! C’est une façon pour lui de s’affirmer, de se différencier, de se construire une personnalité aux contours bien formés. On pose des limites : le bout de chou les comprend bien, et en pose à son tour grâce à ce fameux « non ». Par ailleurs, il nous imite sans cesse : il fait mine de répondre au téléphone, subtilise les crayons des plus grands pour gribouiller, essaie de manger tout seul à table. C’est ainsi qu’il acquiert de nouvelles compétences, psychomotrices et qu’il développe son vocabulaire.
À 13-19 mois, l’apparition de ses molaires lui ouvre de nouveaux horizons sensoriels : une mastication plus ferme des aliments par exemple! La nourriture et ses plaisirs n’ont plus de secret pour le petit bout. Ce qui ne l’empêche pas de faire de temps en temps des caprices au moment de passer à table ! Pour l’inciter à manger le contenu de son assiette, il a besoin d’être dans l’imitation et de manger comme les grands et ses premiers modèles sont évidemment… le noyau familial. Mais pas seulement, il y a aussi, la famille élargie, la collectivité.
Désormais, l’enfant prend ses repas avec le reste de la famille. Jusqu’à ses 3 ans, ses menus demeurent différents des nôtres. La raison en est simple : ses besoins ne sont pas les mêmes. En particulier, il lui faut plus de fer, de calcium et d’acides gras essentiels qu’un adulte en rapport de son poids corporel. D’où l’intérêt de conserver un aliment lacté adapté comme composante de ses menus : jusqu’à ses trois ans, il est recommandé de consommer 500ml de lait au moins chaque jour. Le plus important est que le repas familial reste un moment de partage et de convivialité dont l’enfant ne doit jamais se sentir exclu. La convivialité des repas est primordiale : un enfant qui veut manger « comme les grands » se laissera plus facilement convaincre !
La clé de l’équilibre alimentaire, pour un enfant, repose essentiellement sur une grande variété d’aliments à consommer et sur le plaisir qu’il prend à les manger. Une mauvaise expérience avec un aliment peut être une source de blocage dans le futur, d’un rejet associé à un souvenir émotionnel négatif. Alors, inutile de forcer votre enfant lorsqu’il refuse obstinément un aliment. A nous plutôt de l’accompagner dans cette aventure très subjective du goût et de lui reproposer, de manière différente un peu plus tard!