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Notre petit bout souffle ses 3 bougies cette année ? Alors en septembre, il découvrira l’école maternelle. Une première rentrée scolaire sans stress, ça se prépare calmement. Petit avant-goût et dialogue sont de mise.
Visiter l’école avant la vraie rentrée
Aujourd’hui, journée portes ouvertes. Notre écolier en herbe découvre sa future école maternelle. Il voit sa classe, les toilettes à sa taille, les enfants jouer dans la cour. Et la maîtresse des « petits », elle a l’air drôlement gentille ! Non, à la rentrée, il ne sera pas tout seul ! Ce repérage est important pour que l’enfant se fasse une idée de son nouvel environnement.
Ce repérage est important pour que l’enfant se fasse une idée de son nouvel environnement.
Des petits livres pour découvrir l’école
Décrire l’école ou lire un livre avec des images qui le racontent, ça peut aider à se projeter. Attention quand même de ne pas insister sur les détails : « il vaut mieux rester assez succinct car l’enfant peut être surpris si tout ne se passe pas exactement comme les parents l’ont dit », nous dit Bénédicte Thiriez, puéricultrice.
l’enfant est anxieux si le parent est anxieux
Attention au trac… des parents !
Oui, papa et maman stressent un peu. Normal, ils comprennent les enjeux de cette première rentrée scolaire, et toute la nouveauté que ça représente. Le petit loup, lui, n’a pas d’a priori. Ceci dit, à force d’entendre ses parents en parler, il comprend que c’est important. En parler, préparer, c’est bien. « Mais il faut éviter de lui répéter sans cesse qu’il va rentrer à l’école et d’en faire un bourrage de crâne », dit encore Bénédicte Thiriez, « l’enfant risque d’être anxieux si le parent est anxieux ».
Ceci dit, s’il est vraiment inquiet, on l’écoute pour dissiper les émotions négatives. Nier son angoisse risque tout simplement de l’amplifier
Loulou a quand mêmes des craintes ? On positive avec lui !
La maternelle, c’est super pour se faire des copains, pour apprendre de nouveaux jeux, pour s’amuser. Et puis c’est l’occasion d’avoir un « truc de grand ». Un cartable comme sa grande sœur? Loulou se sent valorisé. Surtout que papa et maman ont dit fièrement à papi que c’était bientôt sa rentrée. Ceci dit, s’il est vraiment inquiet, on l’écoute pour dissiper les émotions négatives. Nier son angoisse risque tout simplement de l’amplifier.
La propreté : en parler avec l’école en cas de besoin
Qui dit entrée en maternelle, dit acquisition de la propreté. Celle-ci doit venir naturellement sans forcer notre tout-petit. Mais à l’approche de l’été, s’il joue les prolongations avec les couches, il est tentant de mettre la pression. Autant dire que ce serait pire que tout. « Dans ce cas, il vaut mieux en parler avec l’école, sans attendre le dernier moment, afin de connaître leur position sur le sujet (refus complet de l’enfant ou tolérance et flexibilité). Le seul fait de savoir que cela ne sera pas un souci vous permettrait de lâcher la pression et souvent à votre enfant de devenir propre parfois du jour au lendemain » conseille Bénédicte Thiriez.
Driiiing ! On y est ! C’est le jour de la rentrée. L’excitation est à son comble, pour les petits comme les grands. On peaufine la logistique, le bon coup de pouce pour le succès de cette première rentrée en maternelle. Et en route pour l’école !
Le matin de la rentrée
En ce jour de grande première, on se lève plus tôt pour éviter stress et précipitation. On prend le temps en famille d’un petit-déjeuner complet (un laitage, un fruit, une boisson et des céréales). Si notre petit bout a le trac, on anticipe sur ce qui lui ferait plaisir à manger pour le détendre. On étrenne ensuite les nouvelles chaussures offertes par sa mamie pour l’occasion. Et on enfile des vêtements qu’on aime bien. Objectif : donner des repères pour compenser tous ceux qui vont être bousculés.
En ce jour de grande première, on se lève plus tôt pour éviter stress et précipitation.
L’autonomie, aussi une question d’équipement
Notre petit écolier va faire un tas de petits gestes tout seul. Se laver les mains, défaire son pantalon, s’essuyer aux toilettes, bien fermer son manteau. S’il sait déjà les faire, son autonomie le mettra en confiance pour son entrée à l’école. Alors, parmi les conseils pour la rentrée, on s’équipe pratique. Pantalon ou robe, on les choisit avec des fermetures très faciles (on évite les salopettes): c’est plus rapide pour aller faire pipi. Et pour les chaussures, les brides à scratchs, c’est mieux que les lacets. Les étiquettes munies d’un petit symbole en plus de ses nom et prénom sur les vêtements aideront aussi notre petite linotte à retrouver ses affaires.
Le premier cartable
Le cartable, tout un symbole ! Ceci dit, un petit sac à dos facile à ouvrir, c’est peut-être encore mieux. Le tout est de penser pratique car là encore, petit loup va se retrouver seul à le manipuler. On le remplit avec la liste de fourniture donnée. On y glisse en général :
Et il faut en être convaincus et en convaincre nos tout-petits : tout ce qui va leur arriver est génial.
L’heure de la séparation
L’arrivée dans l’école est le moment fort de ce grand cap. Bébé devient un petit écolier ou une petite écolière. L’émotion est palpable : un mélange de joie, de fierté et de crainte. Il y a de grande chance que tout se passe sans accroc. Mais si sur le seuil de la classe notre petite fille ou petit gars nous fait un smiley triste en nous tendant les bras… difficile de partir. Pourtant, c’est le moment de ne pas éterniser les au revoir, poser les limites et l’encourager à rejoindre les autres enfants et la maîtresse. Souvent, après quelques pleurs, le chagrin s’efface devant un jeu. Et il faut en être convaincus et en convaincre nos tout-petits : tout ce qui va leur arriver est génial. Une aventure pleine de découvertes vient de commencer.
Ce matin, atelier collage. A midi, cantine. Et cet après-midi, sieste et éveil musical. Que de découvertes, que de sensations. Porté par ses sens, notre tout-petit va beaucoup se dégourdir. Ses nouvelles expériences l’emmènent vers plus d’autonomie.
Un nouveau rythme
En vacances d’été, le soleil tarde à se coucher, et les petits bouts aussi. Mais le rythme des écoliers, ça ne plaisante pas. Les journées sont longues et commencent tôt. L’organisation collective est minutée. D’ailleurs, plus question d’arriver « un peu en retard ». A l’école, on est à l’heure ! Pour s’adapter à ce rythme intense, on anticipe 1 à 2 semaines avant la rentrée pour remettre notre tout-petit sur le bon rythme de sommeil. Entre 3 et 6 ans, un enfant a besoin de dormir environ 12 heures pour recharger les batteries.
Une foule de nouvelles sensations
Dans la classe, les odeurs de peinture et de pâte à modeler se bousculent. Ah ! la cloche a sonné ! C’est l’heure de la récréation. Les rires d’enfants, le ballon qui rebondit se mêlent en un joyeux boucan. Vient le moment de la cantine, l’école des goûts à toute épreuve. A chaque minute de sa journée, l’enfant découvre un univers qui l’expose à des sensations nouvelles. Toujours aussi curieux, et avec ses sens affûtés, il y est très réceptif et gagne en vivacité.
A chaque minute de sa journée, l’enfant découvre un univers qui l’expose à des sensations nouvelles.
Mieux apprendre grâce aux sens
Agile de ses petites mains, le tout-petit s’adonne à cœur joie aux activités manuelles. Sa vision bientôt parfaite (10/10 à 4 ans) l’aide à être observateur. Il chantonne des comptines avec la maîtresse, son langage progresse, les mélodies l’amusent. Les sensations agréables aident le petit élève à rester concentré sur ses travaux. Les mémoires visuelle, auditive, olfactive, tactile, gustative sont toute à la fois sollicitées. La multitude d’expériences sensorielles consolide son développement intellectuel.
Entre peur et joie, beaucoup d’émotions à surmonter
Les odeurs inconnues, ce vaste bâtiment où on se sent tout petit, tous ces enfants plus grands, et tous ces gestes à faire tout seul comme un grand. Les petites sections ont de quoi se sentir un peu perdus, leurs repères sont bouleversés. Du haut de leurs 3 ans, ils se frottent à l’inconnu au quotidien, ce qui les oblige à dépasser leurs peurs. C’est sacrément éprouvant. Mais sortir de la zone de confort permet de gagner en autonomie, en adaptation. Bref, ça fait grandir. Heureusement, il y a aussi les émotions douces et réconfortantes : s’amuser de toutes les activités, jouer à la récré et découvrir l’amitié, écouter la douce voie de la maîtresse raconter des histoires, sentir l’odeur du doudou à la sieste. Et retrouver maman et papa le soir.
Du haut de leurs 3 ans, ils se frottent à l’inconnu au quotidien, ce qui les oblige à dépasser leurs peurs.
Tant de nouveautés, ça se partage ?
Sortie d’école. Papa et maman sont impatients d’avoir le résumé du jour. Mais ce soir, petit loup n’en a pas très envie. Il ne dit plus tout. « Un enfant qui ne raconte pas ses journées, c’est normal », prévient Bénédicte Thiriez, « il s’agit de quelque chose qui lui appartient. Le parent doit faire le deuil de tout maîtriser ». Que l’enfant ne raconte pas, ce n’est pas grave à partir du moment où globalement, il va bien : « il faut faire confiance à l’école. » Eh oui, bébé a sa petite vie désormais.
Comment savoir ce qu’il aime ou pas ?
On peut demander à notre enfant ce qu’il a aimé dans sa journée. S’il montre un dessin, demander comment il l’a fait. Mais il n’est pas bon d’insister tous les jours si on sent qu’il n’en a pas envie. Un moment d’échange privilégié reste le repas du soir. Chacun raconte sa journée, et les tout-petits par mimétisme voudront en faire de même. Et pour se faire une idée plus précise du développement de votre enfant, il y a aussi les entretiens avec la maîtresse ou le cahier des travaux réalisés à l’école votre enfant sera ravi de le regarder avec vous.
Ah la cantoche… Ses épinards. Ses règles pas commodes. Et l’assiette à finir… Tout un poème ! Pour autant, mérite-t-elle sa mauvaise réputation ? Car du point de vue des apprentissages débutés à la maison, elle est super. Au menu : exploration des goûts, autonomie, respect des consignes. Sans oublier le plaisir des repas entre copains !
Equilibre et saveurs
Au réfectoire, le tout-petit découvre des légumes, ou des façons différentes de les cuisiner. Ces nouvelles saveurs poursuivent son apprentissage du goût et l’instauration de ses bonnes habitudes alimentaires. Depuis quelques années, les cantines ont fait beaucoup d’efforts pour améliorer la qualité des repas et rendre ce temps convivial. Les menus sont variés et équilibrés. Le déjeuner dure plus longtemps, environ une demi-heure, pour que les enfants prennent le temps de bien manger. Malgré tout, les plats n’ont pas toujours la faveur des petits.
Règle numéro 1 de la cantine : Tu goûteras à tout
Oh c’est quoi ces drôles de boules vertes ? Des choux de Bruxelles ?! Les petits ont parfois du mal face à leur assiette. Il faut dire vrai, ce n’est pas toujours aussi appétissant qu’à la maison. Pourtant, il va falloir goûter. D’une part, leur petit organisme en a besoin : entre les récréations et les activités, il en faut de l’énergie pour tenir bon du réveil au goûter. D’autre part, ils doivent apprendre à surmonter leurs appréhensions, souvent liées à la peur de l’inconnu. Et puis c’est aussi une question de valeur : gâcher la nourriture, ce n’est pas bien. Goûter à tout devient une règle de base. Cette habitude prise, les résultats positifs peuvent être bluffants. Les petits sont beaucoup moins difficiles et s’adaptent plus aisément.
Goûter à tout devient une règle de base. Cette habitude prise, les résultats positifs peuvent être bluffants.
Tout seul !
Petite table, petite chaise, petit verre : ce décor de dînette est adorable. Tout ce matériel facilite l’autonomie à table. A la cantine, on apprend à manger tout seul comme des grands. La cuillère qui fait le looping, c’est pour les bébés. On fait attention à ses gestes. On tient bien sa fourchette et sa cuillère. On évite d’en mettre partout. On boit sans renverser. L’hygiène c’est important aussi. Alors on se lave les mains et on s’essuie sa bouche.
Vivre en collectivité
Pour les petites sections, déjeuner à la cantine, c’est un baptême de feu. Rester en rang, aller là où on dit de s’asseoir, attendre son tour pour être servi. Il y a encore plus de règles à respecter qu’à la maison. Et vu le nombre de petits réunis dans le réfectoire, si on veut éviter la zizanie, il y a intérêt à écouter. La discipline devient ce qui permet de vivre ensemble.
Et le mot magique ?
« S’il te plaît », « merci ». On traque nos petits avec la politesse. La cantine va être un excellent terrain neutre pour appliquer ces marques de savoir-vivre. On ne prend pas de force le dessert de sa voisine de table. Et que ce soit pour demander un bout de pain à son voisin ou de l’eau à la dame de cantine, on demande gentiment… avec les fameux mots magiques !
On traque nos petits avec la politesse. La cantine va être un excellent terrain neutre pour appliquer ces marques de savoir-vivre.
Des moments inoubliables
Le repas à la maison est un moment de convivialité. Mais la cantine, c’est pas mal non plus. On déjeune avec les copains. On rit, on parle, on échange des confidences. On découvre les goûts des uns et des autres. Les connivences se créent. Les amitiés naissent. Alors, oui, ces épinards, ce ne sont pas les préférés, mais ils sont bons quand même, et on s’est bien amusé à table. Après le dessert, direction la récré ou la sieste. Finalement, c’est chouette la cantine.
Alors ? Elle est pas belle, la vie en petite section ?