3 choses à savoir sur le lait de suite

Par rapport à un lait de vache classique, le lait de suite contient moins de protéines, plus de fer, de vitamines et d’acides gras essentiels. Depuis 2020, la réglementation impose notamment d’ajouter du DHA, un acide gras essentiel. C’est pourquoi la composition nutritionnelle d’un lait de suite est complètement adaptée aux besoins des enfants de cet âge.

Toutes les formules de laits de suite doivent répondre à la réglementation de la nutrition infantile qui cadre les niveaux de micro et macro nutriments. Autrement dit, tous ces laits permettent à l’enfant de bien grandir. Pour autant, les industriels ont la liberté de rajouter tel ou tel nutriment. Par exemple, le lait Blédilait 2 contient davantage de fibres et a depuis longtemps ajouté du DHA à sa formule, avant même que cela ne soit obligatoire.

Entre 6 et 12 mois, le lait de suite* demeure très important. Avant 6 mois, on est en principe sur un allaitement exclusif avec un début de diversification alimentaire entre 4 et 6 mois révolus, simplement pour initier le bébé à de nouveaux goûts et textures et le mettre en situation de découverte. A partir de 6 mois, le lait maternel, ou lait de suite si la maman n’allaite pas, demeure primordial pour l’enfant, même si l’alimentation diversifiée va prendre de l’ampleur et venir couvrir une partie de ses besoins nutritionnels. On peut retenir qu’entre 6 et 12 mois, le bébé va passer de 800 à 500 ml d’alimentation lactée par jour.

A partir de 12 mois, il est important de passer au lait de croissance, qui accompagnera l’enfant jusqu’à l’âge de 3 ans, en répondant à ses besoins nutritionnels spécifiques de manière adaptée.