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Mon bébé a peur du noir

Journaliste et geek revendiqué, Monsieur Simon a vu son quotidien légèrement chamboulé par la naissance de deux enfants. Dans ses chroniques d’un jeune papa, ce blogueur désopilant nous livre ses trucs et astuces pour prendre avec le sourire toutes les surprises de la vie de parent.

C’est généralement à partir de 2 ans que cette peur arrive chez l’enfant. L’obscurité totale. Plus un bruit dans la maison. Des bêtes immondes qui ont décidé de camper sous son sommier. Autant de raisons pour ne pas trouver le sommeil. Voici quatre conseils à suivre pour aider Pitchounou-nette à vaincre cette peur ancestrale.



Éviter le noir total

Plus que la veilleuse, une lampe dotée d’un potentiomètre fera amplement l’affaire. En effet, à mesure que l’enfant grandira (et que sa peur diminuera), vous pourrez baisser l’intensité lumineuse dans sa chambre. Votre bébé prendra progressivement confiance et vous ferez un geste – progressif, certes – pour l’environnement et contre la pollution lumineuse.

Sinon, optez pour les étoiles phosphorescentes collées au plafond. Magiques – surtout si vous avez pensé à les faire charger préalablement en lumière (sinon, la magie, par ici la sortie).

Rester rationnel

Au premier hurlement, ne bondissez pas, intervenez (sinon, quelle frousse !). Bébé dit qu’il y a un loup dans l’armoire ? Inspectez le meuble et prouvez le contraire. Démontrez par A+B que les loups ont disparu de votre région il y a vingt ans. N’installez surtout pas de gousse d’ail au-dessus de son lit pour chasser les vampires – imaginez le jour où il n’y en a plus dans vos placards. Et évitez les blagues telles que faire semblant de se faire happer le bras par un ours féroce sous son lit : les enfants ne sont pas tous égaux face au second degré.

Prendre le temps de rassurer

Votre bébé tremble comme une feuille au moment de tomber dans les bras de Morphée. Il faut prendre le temps de vous asseoir à côté de lui et de lui parler pour le ramener à la réalité (mais pas d’instant tendresse, sinon la séparation sera compliquée à gérer émotionnellement). Insistez sur le fait que Papa, Maman ne sont jamais loin. Et ne vous arrêtez pas de vivre, ni de bouger : les bruits du quotidien rassurent les mini-nous.

Si vous sortez, ne cherchez pas à embaucher un baby-sitter qui soit votre sosie parfait – trop contraignant.

Le son qui rassure

N’importe quelle sage-femme vous le dira : rien ne vaut un son familier pour calmer bébé. Souvenez-vous, in utero, de cette chanson ou de ces borborygmes qui faisaient vibrer la peau de votre bidon tendue comme un tambour et calmaient instantanément l’apprenti bébé.

Ce n’est pas parce qu’il est né qu’il faut arrêter. Bien au contraire. Au premier coup de “calgon”, dégainez l’arme fatale (la chanson, mieux que les borborygmes intestinaux). Mais évitez de le faire en mode peau à peau, sinon vous risquez de ne plus vous sortir.

Lire une histoire rassurante avant le dodo

Optez pour une lecture saine et positive. Garantie sans monstre. Des gentils lapins qui partent cueillir des fleurs dans un champ. Des petits bonhommes rigolos qui se font des blagues. Ou encore Barbapapa qui fait des barbatrucs barbacools. Ou encore une lecture qui fait renaître en lui/elle de chouettes souvenirs de vacances à la mer, à la campagne, chez les grands-parents etc. Max et les Maximonstres est donc à proscrire. Allez, au lit, les mômes !

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