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L’alcool et le tabac sont des drogues, certes, mais légales. Il en existe d’autres qui ne le sont pas, sans parler des médicaments pris sans ordonnance. Petit point sur les solutions à apporter sur ce sujet sensible.
Halte à l’automédication !
C’est une véritable règle d’or : enceinte ou pas, on ne prend aucun médicament hors prescription. Certains médicaments peuvent en effet nuire à la santé de Bébé et au bon déroulement de la grossesse. Aucune hésitation, au moindre bobo, on demande conseil à son médecin, et cela même s’il s’agit de médicaments que l’on prend habituellement. On garde en mémoire que ce qui est absorbé par notre organisme, le fœtus en profite aussi. Un médicament, efficace pour nous, peut être dangereux pour lui.
Le médecin est là pour nous aider
En cas de traitement pris avant que l’on soit enceinte, il est recommandé de consulter son médecin pour savoir si le traitement est compatible avec la grossesse. Lui seul pourra décider s’il est possible de continuer à le prendre. Le top, si c’est possible : aller en consultation avant de mettre Bébé en route. Cela permet d’éviter les décisions prises dans l’urgence et de mettre en place au plus tôt un protocole médical adapté.
Drogues et autres toxiques : un sevrage obligatoire
Est-il nécessaire de le préciser ? Durant toute la grossesse, la consommation de drogue ou de tout autre toxique doit absolument être proscrite. La santé et le bon développement de Bébé sont en jeu. La raison en est simple : la drogue passe la barrière du placenta. Consommer de la drogue ou des produits toxiques pendant que l’on est enceinte constitue un réel danger. Les conséquences, graves, peuvent être immédiates ou apparaître plus tard. Le développement de l’enfant peut être altéré, y compris au moment de l’adolescence.
C’est valable aussi pour le cannabis
Le cannabis, mais aussi de toute autre drogue ou toxique, n’est pas plus anodin. La tolérance zéro doit être appliquée aussi bien pendant la grossesse que lors d’un éventuel allaitement. Le médecin, les professionnels de santé, sont là pour informer, échanger, et prendre en charge la période délicate du sevrage. Comme il n’est pas toujours facile de se confier – le sujet est sensible-, il est bon de savoir qu’il existe des organismes dédiés de renseignement et d’écoute, anonymes et gratuits.] 2000 signes maximum.