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Quel est l'âge de bébé ? 17 mois
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« Je veux ça, j’aime ça » : notre tout-petit prend conscience de sa propre sensibilité, une grande étape dans son éveil sensoriel. Par ailleurs, son développement moteur continue. Le petit loup prêt pour les activités artistiques ? On dirait bien que oui !
Toujours plus de capacités à explorer
Bénédicte Thiriez, puéricultrice, nous dit à ce sujet : « Les activités artistiques offrent au tout-petit une ouverture sur le monde. Et surtout, elles l’aident à prendre conscience de ses capacités ». A ce stade, l’enfant commence à connaitre son corps. Mais chaque jour apporte son lot de découverte sur ce qu’il peut et sait faire. De quoi stimuler tous ses sens !
Tiens, quand bébé entend la musique, il se met à danser. Sauter, tourner, taper des mains en rythme, que c’est agréable ! Et quand il pose sa main pleine de peinture sur la feuille, ça laisse une trace colorée, c’est amusant. Jeux de peinture, jeux de modelage ou encore jeux d’éveil musical, notre petit artiste adore.
Une sensibilité forgée dès le plus jeune âge
Pour choisir une activité qui intéresse notre petit artiste à coup sûr, il faut rester à l’écoute de ce qu’il aime. Il est souvent attiré par les activités découvertes tout bébé. « Plus les activités sont proposées tôt, plus l’enfant y sera réceptif», précise Bénédicte Thiriez. Un enfant qui a grandi bercé par la musique sera sensible au chant : cela aura une connotation affective.
Le langage l’aide à affirmer ses goûts
Savoir ce que notre petit bout aime ? C’est possible. Maintenant il a appris le « je »: « j’aime, j’aime pas ». L’enfant associe des mots à ses désirs. Il sait d’autant plus affirmer sa sensibilité qu’il perçoit avec plus de précision ce qui l’entoure. Pour renforcer sa perception, il est important de perfectionner son langage. Nommer les sons, les odeurs, les textures, les goûts va l’y aider : la peau veloutée de la pêche, le parfum de la rose, le chant des oiseaux, le jus sucré de la fraise.
La position assise multiplie les activités artistiques
La marche, ça s’est fait ! Le bout de chou sait crapahuter sans se tenir. Ce progrès lui permet de passer à une autre étape : celle de rester assis sur une chaise et de se concentrer sur une activité manuelle plusieurs minutes. De nouveaux jeux créatifs vont s’offrir à lui.
La télé, nuisible pour le développement
La télé rend l’enfant passif. On le sait, mais plusieurs études ont démontré qu’elle appauvrit son expression graphique : à 5 ans, en fonction du nombre d’heures passées devant la TV, les différences de dessin sont énormes. « Plus un enfant regarde la télé, plus son bonhomme ressemblera au « bonhomme têtard », un rond avec deux yeux. Un enfant peu exposé dessinera des personnages plus précis, jusqu’aux motifs sur le vêtement », nous explique Bénédicte Thiriez.
Le dessin, le plein de sensation
Jouer avec les feutres, mélanger les couleurs, tripoter la craie, s’étonner du tracé laissé par sa main, éclabousser de peinture feuille et blouse… Autant d’expériences réjouissantes que le tout-petit va adorer. Pour savoir « pourquoi faire dessiner un enfant ? », nous avons interviewé Bénédicte Thiriez.
Oh, des couleurs ! Notre petit bout les adore ! Elles égayent ses jouets et ses purées. Avec elles, on voit mieux les contours. Elles donnent envie de tout toucher. Pas de doute, la vue de l’enfant a bien progressé. Un grand coup de pouce pour notre artiste en herbe.
Sa vision s’affine
Les tout-petits naissent dans un monde tout flou. Peu à peu, leur univers s’enrichit de détails visuels. Vers 24 mois, leur vue est autour de 6/10è. Pour atteindre le 10/10, il faudra attendre les 4 ans. A ce stade, la vision est assez développée pour identifier les objets. Les expressions faciales de papa-maman le fascinaient depuis ses premières semaines de vie. Maintenant, grâce à la parole, notre petit observateur met des noms sur les visages qu’il connaît bien. Un nouvel exploit qui va faire fondre toute la famille.Vers 24 mois, leur vue est autour de 6/10è. Pour atteindre le 10/10, il faudra attendre les 4 ans.
Un sens stimulé par le plaisir de voir
D’ailleurs, en ce moment, le bout de chou regarde et examine tout. La vue des objets, que d’amusement ! Il faut dire qu’avant, les odeurs, le toucher, l’ouïe et le goût étaient les premiers sens sollicités pour s’éveiller. A présent, « voir » devient un sens moteur dans ses explorations. Bien voir, c’est aussi ce qui va permettre au petit de se concentrer sur ses activités artistiques. Avec ses yeux, il découvre la notion du beau, il fait attention aux détails.
Atteindre le 10/10 en jouant
Jouer avec notre tout-petit l’aide à affiner sa vision et aiguise son raisonnement. Par exemple, cacher un objet sous ses yeux pour qu’il aille le chercher développe sa mémoire. Et aussi ça l’amuse beaucoup. D’autres super outils ludiques ? Les jeux éducatifs adaptés à son âge. Une astuce : on introduit des variantes, cela évitera de multiplier les jeux quand des signes de lassitude se feront sentir.
Aujourd’hui, il pleut. Et si on mettait de la couleur dans ce mercredi tout gris ? Au choix, peinture, dessin, collage. Les petits artistes les adorent : ces jeux éveillent leurs sens et leur créativité, tout en les initiant aux couleurs.
Vers 2 ans, le tout-petit commence à comprendre le concept de couleur. Il ne fait pas la différence avec les couleurs de faible contraste, mais il discerne très bien les principales nuances. Il est temps pour lui de mieux les explorer. Et pourquoi pas de les nommer ?
Crayonner en liberté
Les crayons sont un excellent jeu pour apprendre les couleurs et s’exprimer. Pour débuter, mieux vaut choisir de grandes feuilles blanches et proposer de gros crayons que Bébé saisira facilement avec toute sa main. Ça dépasse, ça déborde. L’enfant s’éclate et sort même de la feuille. C’est son esprit encore très libre et créatif qui s’exprime. Bien entrer dans les cases, ce sera plus tard, quand ses capacités motrices lui permettront des gestes fins et précis. En attendant, on protège la nappe.
Préparer l’atelier peinture pour faire place à l’initiative
Dès 18 mois, il y a la peinture au doigt. D’abord, on sécurise le périmètre : on enfile la blouse, on bâche la table. Comme ça, pas de stress. Notre petit peintre pourra prendre toutes les initiatives qui l’inspirent : étaler la peinture avec un bout d’éponge, ses doigts, une fourchette en plastique. On prend aussi de la peinture -non toxique- adaptée à son âge, en grande quantité et une feuille un peu cartonnée. Pensez à scotcher la feuille sur la table car Bébé ne sait pas encore la tenir d’une main et peindre de l’autre.
Peindre, de la magie au bout des mains
Et maintenant, carte blanche ! Hmmm… quelle sensation agréable au bout des mains. C’est un peu froid, ça glisse sur la feuille. Soudain, le petit peintre se transforme en magicien : le bleu et le jaune font du vert quand on les mélange. Il peut même laisser une empreinte avec la paume. Waouh, les encouragements de Papa et Maman rendent le petit artiste très fier !
L’éveil du sens esthétique
Le rouge à côté du vert, c’est beau ! En contact avec la matière, le petit trésor sollicite ses sens. Et certaines couleurs l’attirent plus que d’autres. Cette émotion l’amuse et inspire sa créativité. Notre artiste en herbe découvre son sens esthétique et affirme sa personnalité.
Le toucher et la vision de l’enfant ont été stimulés. Son vocabulaire s’est enrichi. Il a pris des initiatives. Et ce sentiment de liberté, que c’est amusant ! Finalement, malgré la pluie, on a bien ri. Encore !
Le bout de chou a la musique dans la peau ! Quand il entend une chanson, son cœur bat plus vite. Parmi les jeux d’éveil musicaux, chanter va l’enchanter. Et lui apprendre à parler.
Les berceuses, c’est bon pour le langage
Ecouter de la musique, quelle émotion pour notre petit ! Ce plaisir favorise sa mémoire auditive, et du même coup, l’acquisition du langage. Vers 18 mois, il comprend les mots qui ont un lien avec son quotidien. Les berceuses sont très utiles pour l’apprentissage de la parole. « Il y a des rimes et les phrases sont courtes » nous dit Bénédicte Thiriez, « mais en terme d’éveil musical, elles ne sont pas essentielles ». Et dans tous les cas, les petits les apprendront à l’école.
Bébé chanteur et musicien
Notre petit mélomane aime tous les jeux qui font des sons. Un tambour ou des maracas en main, il est aux anges. Pour son éveil auditif, il sera plus attentif aux airs chantés par ses parents, dont il aime entendre les voix. Il adore chanter lui-même. Vers 24 mois, il peut même reproduire le couplet de sa chanson préférée. Ce petit miracle ne se fait pas tout seul. Alors on chante avec lui, pendant le bain, quand on cuisine.
Des berceuses au rock
Le plaisir musical ne se limite pas aux comptines d’enfants. Au contraire, ils aiment entendre des rythmes et des accords différents, des langues étrangères avec des accents inconnus. Alors partager notre playlist préférée avec notre trésor, c’est le meilleur des éveils musicaux ! D’autant plus que se forcer n’est pas recommandé : « un parent qui écoute des berceuses qu’il déteste envoie un mauvais message » explique Bénédicte Thiriez. L’essentiel, c’est que cela apporte du plaisir : « L’émotion positive de la musique renforce le lien parent-enfant. »
Lire des histoires, un autre éveil musical
Lire, c’est une forme de musicalité. Même s’il ne comprend pas tous les mots, notre tout-petit y prend plaisir, découvrant dans notre voix de l’étonnement, du rire, du mystère, les sons d’animaux. Sans y paraître, il est aussi en train de travailler la cadence du langage.
Bébé entend-il bien ?
Parfois, les sons sont entendus, mais de travers. Lésions, otites répétées ont pu entraîner une détérioration de l’audition sans crier gare. Cela peut entraîner un retard de la parole. En cas de doute, un ORL fera un bilan complet. Plus le dépistage d’un problème auditif est réalisé tôt, mieux il sera soigné.
Une-deux ! Une-deux ! Le tout-petit se muscle les doigts et les mains. Non, il n’est pas à la bébé gym, mais en plein atelier pâte à modeler. C’est fou tout ce que notre petit sculpteur peut faire avec cette drôle de matière. Les jeux de modelage, il adore !
Zénitude et motricité fine
Le tout-petit pétrit, malaxe. Il roule la pâte entre ses mains, il aplatit avec sa paume. La pâte à modeler est une très bonne activité pour faire travailler la coordination des mains et l’habileté des doigts, un travail qui prépare aussi à l’écriture. Au bout des mains, plein de sensations agréables. Tout en développant la finesse de son toucher, l’enfant se détend et succombe aux vertus apaisantes des jeux de modelages.
Un atelier facile à installer
Le petit modeleur aime la porter à la bouche, donc il faut la choisir comestible « spécial tout-petit ». Vous pouvez prévoir quelques accessoires (petit rouleau, couteau rond pour enfant), mais ce n’est pas indispensable. Avec les mains, c’est bien aussi. Et on met une nappe de protection, cirée par exemple, comme pour l’atelier peinture et les crayons.
Aider bébé à rester focus
Quand il a trop d’options face à lui, Bébé se disperse et n’explore rien au final. Donc on propose une couleur ou deux par session, idem pour les accessoires. Ensuite, on peut surveiller d’un œil, ou bien jouer à côté. Sans que vous lui imposiez de formes, le bout de chou observe et imite vos gestes.
Des formes plus ou moins faciles à reproduire
Le boudin, c’est super. Le petit loup roule la pâte à modeler avec les mains. Il y arrive bien. En revanche, la boule, c’est dur ! Il faut faire des cercles concentriques avec les deux mains. Et pourquoi ne pas laisser des empreintes avec les doigts sur une galette plate ? Il se concentre, découvre, palpe, crée.
Apprendre en relief
« Tiens ! Avec la pâte à modeler, je vais faire une carotte orange. » Le petit modeleur sculpte des formes de son quotidien et représente son monde avec ses doigts. Et puis c’est quoi cette forme pointue ? Un « A » ? L’enfant découvre d’autres notions tout en jouant : les lettres, les chiffres, les couleurs, ou encore les formes et les contrastes petit/grand, fin/gros. En plus, c’est super pour sa créativité et son imagination en 3D.
Apprendre en s’amusant ? C’est la dure vie de notre bout de chou