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Quel est l'âge de bébé ? 17 mois
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Dès les premières semaines de sa vie, Bébé sourit. Mais il sourit « aux anges ». Le premier vrai sourire n’apparaîtra que vers 2 mois environ. C’est le début d’une véritable interaction entre l’enfant et le monde qui l’entoure. Il commence à construire son relationnel.
Il n’a que quelques jours et on le regarde avec attendrissement dormir. Les poings fermés, très calme, il sourit. Est-ce qu’il rêve déjà de nous ? On n’ose y croire… Et à raison, pour l’instant, Bébé « sourit aux anges ». C’est parce qu’il dort bien, dans une position agréable et un environnement sécurisant, qu’il éprouve cette sensation de bien-être qui, par réflexe, provoque ce sourire inconscient. Pour un « vrai » sourire, il va falloir attendre encore un peu.
Les tout premiers mois sont riches en expériences sensorielles pour Bébé : sa vue s’améliore, il fixe notre visage, commence à suivre des objets du regard.
Le visage, tout particulièrement, le fascine avec sa mobilité, ses expressions propres. Maman lui sourit, cette fois, c’est sûr, il lui sourit vraiment ! Il a environ 2 mois et c’est son premier vrai sourire, le sourire-réponse. Le visage de sa mère lui évoque un bon souvenir, de la joie. Mimétisme et plaisir mettent en place de véritables échanges.
Bébé a l’air fou de joie, désormais il rit aux éclats ! Mais qui a commencé ? Nous ou Bébé ? Les deux probablement. Une chose est sûre, la psychologue Véronique Leblanc le confirme : « Entre 2 et 3 mois, il réagit à la voix, il se tourne vers l’autre », du coup, « il commence à être plus dans l’interaction ». Son grand frère fait le pitre, tire la langue, nouveaux éclats de rire… Bébé tente même de tirer un bout de langue rose. En faisant cela, il tente de l’imiter, montre qu’il reconnait le visage familier et aimé.
On mesure mieux l’importance de cette communication basée sur la gestuelle, les mimiques, qui contribuent à tisser le lien. Face à un visage fermé, inexpressif, un bébé se sent désemparé. Une inquiétude visible peut même générer de l’angoisse chez lui.
Il arrive pourtant que l’on traverse une période un peu difficile, que l’on se sente triste ou mal à l’aise. Inutile de culpabiliser, la seule bonne réaction à avoir est d’en parler. La PMI (Centre de Protection Maternelle et Infantile), le pédiatre et les puéricultrices sont là pour ça.
Dès la naissance, le sourire, qu’il soit « aux anges » chez le nourrisson ou exprimant une joie bien naturelle joue un rôle essentiel. Il est l’un des signes les plus visibles d’une interaction affective forte. Sourire tisse des liens, apaise et… rend heureux.
Et en effet, quelle joie on ressent quand bébé, dans nos bras, nous sourit ! On se sent heureuse, réconfortée, comblée. À son tour, quand il nous voit sourire, bébé se sent bien, valorisé, et associe cette mimique faciale à un sentiment positif et gratifiant. Plus tard, l’enfant devenu grand attribuera a priori un sens positif au sourire. De la sympathie à l’empathie – la capacité à se mettre à la place de l’autre -, il n’y a qu’un pas. Bébé n’est pas loin de le franchir.
Voici un nouveau visiteur qui a l’air de plaire à Bébé. Il a les traits mobiles, hausse les sourcils et sourit au petit bout. Tout de suite, Bébé sourit en retour, un sourire qui s’élargit ; il frémit de joie.
Le visiteur sourit à nouveau et voilà que l’on assiste à un véritable concours de sourires. Le tout-petit comprend désormais à quoi sert de sourire. Non seulement il suscite attention et gentillesse, mais il permet de communiquer, de créer du lien.
Sourire attire la bienveillance, l’intérêt ; c’est aussi le point de départ de l’apprentissage de toute une gamme d’émotions. Si le visage était une partition de musique, le sourire en serait le la. Bébé commence à mieux comprendre ce qu’expriment ceux qui l’entourent. Sourire tisse des liens et exprime la joie, le plaisir, le partage. Cette interaction particulière établit une sorte de dialogue.
Plus Bébé grandit, plus il sourit, et ce sourire s’accompagne de toutes sortes de sons. « Hiiiiii ! » « Rrrrrrou ! » À sa manière, le petit bout nous parle et cherche à communiquer. Les premiers mots sont encore loin, l’éclat de rire s’annonce déjà. On lui fait une drôle de grimace, il nous observe avec attention, semble réfléchir. Il fait un énorme effort de concentration pour décrypter cette mimique qu’il aime et va chercher à reproduire.